Jules Chatelon, le premier qui se marre a gagné !



En ce début d’année 2022, à quelques mois du 1er stage des Rouleurs de Mécaniques, nous donnons la parole aux jeunes eux-mêmes. A des jeunes qui ont atteint « la limite d’âge » de 18 ans et qui malheureusement ne sont plus en droit de participer à une nouvelle semaine avec d’autres jeunes.

Pour autant, ils sont toujours cyclistes, et toujours aussi passionnés.

Avec un peu plus de « bouteille », nous avions envie de savoir quelle personne et bien sûr quel cycliste, ils étaient devenus aujourd’hui.

Rouleurs de Mécaniques : En quelles années as-tu participé à un stage des Rouleurs de Mécaniques ?

Jules Chatelon : En 2020 dans les Alpes et en 2021 dans les Pyrénées.

 

 

RdM : Où en est tu actuellement avec les études… et comment arrives-tu à concilier sport et études ?

J.C. : Je suis actuellement en Diplôme Universitaire, intitulé « Optimisation de la Performance chez l’athlète de haut niveau, analyse et communication », au Bourget du Lac en Savoie. Je suis aussi en stage chez AG2R U23 au niveau de la communication et du marketing, ce qui me plait beaucoup.

Je suis aussi le community manager de Letom, une nouvelle marque française de récupération créée par un ami et donc nous sommes dans ce projet depuis novembre et c’est bien parti car nous avons de chouettes ambassadeurs. J’invite ceux que cela intéresse à jeter un œil à « letom.sport » sur Instagram.

Au niveau du vélo, ma formation me permet d’avoir un emploi du temps aménagé, je peux donc très bien m’entraîner ! J’espère faire une grosse saison en 2022.

RdM : Quelles sont les choses, purement cyclistes, que tu as apprises durant ces semaines-là et de quelle façon utilises-tu aujourd’hui ces acquis ?

J.C. : Je ne saurais pas exactement quoi dire, j'ai déjà appris pas mal de choses grâce à mon club. Mais je dirais la perfection en descente grâce à Lilian (Lilian Jégou).

Bon, j’ai aussi appris qu’il ne faut pas faire comme Thomas et foncer dans le ravin en descente (rires)… dixit le gars qui a fait un tout droit dans la descente du Glandon.

RdM : De quelle façon utilises-tu aujourd’hui ces acquis ?

J.C. : Maintenant je n’hésite pas à attaquer en descente en course, même si ça ne fait pas plaisir à maman…

RdM : Quel est ton jugement sur la vie en communauté que les participants vivent pendant le stage ?

J.C. : C’est vraiment incroyable et franchement, j’ai adoré ces 2 stages. Tu découvres des personnes de l’autre bout de la France qui sont incroyables. Tu t'amuses tout en faisant du vélo. Tout est cool, tu es déconnecté de tout quand tu pars dans vos stages. Tu passes des moments inoubliables. Le côté camping est vraiment cool, on est tous ensemble pour préparer les repas, on fait des loups garous XXL… La vie en communauté n’est pas du tout un problème, c'est vraiment trop agréable.
J’ai découvert de chouettes personnes, que ce soit dans les stagiaires ou dans les animateurs !

RdM : Quels conseils de préparation sur les dernières semaines ou mois, donnerais-tu à un jeune qui aurait envie de participer à un stage des Rouleurs de Mécaniques ?

J.C. : Franchement il ne faut pas se « préparer ». Il n’y a pas à avoir la pression, ce n’est pas du tout la « compèt » et on en trouve pour tous les niveaux donc juste bien faire ses bagages pour ne rien oublier (rires) !

RdM : Peux-tu parler de tes meilleurs souvenirs depuis ton dernier stage ?

J.C. : J’en ai plus d’un ! Pour mon stage dans les Alpes en 2020, mon premier. J’ai découvert tout le monde, l’ambiance… le stage en lui-même est un meilleur souvenir. Niveau sportif, je n’avais jamais escaladé ces cols donc j’en ai pris plein les yeux : la Loze, la Madeleine… Et ma chute dans le Glandon reste un bon souvenir car je n’ai eu aucun dégât, la chance ! Sinon je me souviens du bras de fer entre Eric et Evan, les loups garous en pleine nuit, les présidents qui n’en finissaient plus…

Pour mon stage dans les Pyrénées en 2021, j’en ai beaucoup aussi. La chute de Thomas dans la première descente, je pars juste après lui et 300 mètres plus bas je le vois dans le fossé, bon j’en rigole car il n’a rien eu.

Un autre bon souvenir mais sur le coup pas très bon (…), quand j’ai chanté avec Marie au karaoké. C’était une chanson de Marc Lavoine de mémoire, mais là il faudrait m’aider. Bref, c’était vraiment drôle, heureusement le ridicule ne tue pas… (en fait la chanson était "J'ai encore rêvé d'elle" d'Il était une fois)

Le fameux Samuel, un des clients du camping et un personnage hors normes. Alors lui je ne sais pas non plus s’il est dans les bons ou mauvais souvenirs mais il nous a marqués et fait rigoler.

Sinon l’ambiance était tellement sympa, comme je l’ai déjà dit on est déconnecté de tout et ça, j’adore ! Tu ne penses plus aux trucs « relous » du quotidien, tu n’es plus sur ton téléphone (ça dépend pour certains), tu es dans un endroit juste top !

J’ai vraiment rencontré des personnes bienveillantes, accueillantes, sympas, rigolotes, bref que demander de plus ? Avec ces personnes, j’essaye de garder contact, enfin c’est plus compliqué avec les gens du Ch’nord qu’avec les Stéphanois par exemple, pour des raisons géographiques…

RdM : Un stage des Rouleurs de Mécaniques pour les plus de 18 ans, tu es partant ?

J.C. : Complètement ! Je suis plus que partant, mais j’ai établi mon planning de course avec mon entraîneur et ça sera tendu. La première semaine d'août je ne pourrai pas venir à Bourg d’Oisans car j’ai une course toute la semaine.

Je pars comme vous à Platja d’Aro (Costa Brava espagnole) en stage de préparation avec le club… mais à un jour près, on risque de se rater si j’ai bien compris les dates des uns et des autres.

Par Olivier Dulaurent pour les Rouleurs de Mécaniques